Conférence de Monsieur Marcel CÔTÉ – Associé Fondateur de SECOR Conseil Inc.
Date : 11 février 2010 à 19:00
Événement organisé par : CDEFQ
Dans le cadre des activités du CDEFQ, le Délégué général reçoit Marcel Côté (Associé Fondateur, SECOR CONSEIL INC.)
Par Anne-Caroline Crespel
Il y avait du raffinement ce soir- là, à la résidence du Délégué général du Québec, à deux pas de l’Arc de Triomphe. Du raffinement et des têtes bien faites. Une soixante d’hommes et de femmes d’affaires tous membres ou invités du Club des Dirigeants des Entreprises Franco-québécoises, présidé par Jean-Luc Alimondo.Une assemblée triée sur le volet devant laquelle s’est exprimé avec simplicité Marcel Côté, fondateur à Montréal de Secor, une société de conseils en stratégies d’affaires, leadership et management.
Le sujet de la soirée ? Faire affaire en France quand on est Québécois. Vaste sujet pour cet « homme d’avant-garde » comme l’a présenté Wilfrid-Guy Licari, Délégué général du Québec à Paris. Le sourire facile, le regard franc, ce Québécois avance en terrain connu puisqu’il travaille à Paris et à Montréal depuis une quinzaine d’années. De son expérience des deux côtés de l’Atlantique, il a relevé 5 grands traits de caractère propres au marché français : l’affirmation du moi des individus, une intelligence analytique, l’obsession de la qualité, le défaut d’entrepreneurship et de créativité et une ouverture aux influences étrangères. Ces différences sont essentielles pour comprendre l’organisation des entreprises françaises et leurs défis.
Sans tomber dans les stéréotypes généralement réducteurs, Marcel Côté a souligné le talent stratégique des Français auquel répondent les habiletés organisationnelles des Nord-américains, la difficulté de l’entreprise française dans l’efficacité de son fonctionnement, mais aussi les problématiques qui sous-tendent les entreprises françaises centrées sur la recherche d’un fonctionnement efficace et les entreprises nord américaines qui recherchent d’abord la compétitivité de leurs produits.
Si les opportunités d’affaires, en France, sont réelles, force est de constater que, jusqu’à présent, seule une petite minorité d’entreprises québécoises a réussi à faire ses marques sur le sol français. Pourtant, elles bénéficient toutes, d’emblée, d’un capital de sympathie qui leur ouvre des portes.
Quelles sont donc les leçons à tirer de ces constatations? Peut-être qu’au-delà des nos différences, somme de notre richesse et de notre complexité, nous avons entre nos mains les clés pour tirer profit de nos particularismes respectifs et jeter des ponts entre nos deux cultures.
À noter : Cet événement est réservé aux membres.
Pour en savoir davantage : info@cdefq.org
Dans le cadre des activités du CDEFQ, le Délégué général reçoit Marcel Côté (Associé Fondateur, SECOR CONSEIL INC.)
Par Anne-Caroline Crespel
Il y avait du raffinement ce soir- là, à la résidence du Délégué général du Québec, à deux pas de l’Arc de Triomphe. Du raffinement et des têtes bien faites. Une soixante d’hommes et de femmes d’affaires tous membres ou invités du Club des Dirigeants des Entreprises Franco-québécoises, présidé par Jean-Luc Alimondo.Une assemblée triée sur le volet devant laquelle s’est exprimé avec simplicité Marcel Côté, fondateur à Montréal de Secor, une société de conseils en stratégies d’affaires, leadership et management.
Le sujet de la soirée ? Faire affaire en France quand on est Québécois. Vaste sujet pour cet « homme d’avant-garde » comme l’a présenté Wilfrid-Guy Licari, Délégué général du Québec à Paris. Le sourire facile, le regard franc, ce Québécois avance en terrain connu puisqu’il travaille à Paris et à Montréal depuis une quinzaine d’années. De son expérience des deux côtés de l’Atlantique, il a relevé 5 grands traits de caractère propres au marché français : l’affirmation du moi des individus, une intelligence analytique, l’obsession de la qualité, le défaut d’entrepreneurship et de créativité et une ouverture aux influences étrangères. Ces différences sont essentielles pour comprendre l’organisation des entreprises françaises et leurs défis.
Sans tomber dans les stéréotypes généralement réducteurs, Marcel Côté a souligné le talent stratégique des Français auquel répondent les habiletés organisationnelles des Nord-américains, la difficulté de l’entreprise française dans l’efficacité de son fonctionnement, mais aussi les problématiques qui sous-tendent les entreprises françaises centrées sur la recherche d’un fonctionnement efficace et les entreprises nord américaines qui recherchent d’abord la compétitivité de leurs produits.
Si les opportunités d’affaires, en France, sont réelles, force est de constater que, jusqu’à présent, seule une petite minorité d’entreprises québécoises a réussi à faire ses marques sur le sol français. Pourtant, elles bénéficient toutes, d’emblée, d’un capital de sympathie qui leur ouvre des portes.
Quelles sont donc les leçons à tirer de ces constatations? Peut-être qu’au-delà des nos différences, somme de notre richesse et de notre complexité, nous avons entre nos mains les clés pour tirer profit de nos particularismes respectifs et jeter des ponts entre nos deux cultures.